Activité offerte aux élus et aux dirigeants d’entreprises du territoire (MRC Lotbinière)

La rareté de main-d’œuvre que connaît le Québec révèle l’importance de mettre en place des stratégies pour attirer, mobiliser et fidéliser la main-d’œuvre et les citoyens dans nos communautés.

C’est dans ce contexte que le “Comité main-d’oeuvre Lotbinière” invite les dirigeants d’entreprises et les élus du territoire de la MRC de Lotbinière à participer à un brunch Conférence. Sous forme de panel, des leaders issus de différents secteurs d’activités de la MRC échangeront sur leurs réalités d’affaires et les bonnes pratiques RH (flexibilité d’horaire, rétention et fidélisation, développement des compétences et du département RH …)

Les Panélistes:

Renaud Trudel Boisclair | PDG / fondateur, Nahak Sports Inc.
Liane Dugas | CRH, JL Leclerc
Vincent Fouquet | CRHA, Bernard Breton inc.
Coopérative de solidarité
de services à domicile de Lotbinière

Horaire:

7 h 30 : Brunch
8 h à 9 h 30 : Conférence et panel

Places limitées

Réservation obligatoire en ligne ou auprès de Karine Marcoux,  conseillère en développement économique à la SADC de Lotbinière, au 418 728-3330, poste 226.

Pour plus d’informations sur les autres activités, visitez le site RVEL.

Le Comité organisateur : 

– Bernard Ouellet, Maire, municipalité de Saint-Apollinaire
– Judith Riopel, coordonnatrice au Carrefour emploi Lotbinière
– Karine Bouffard, directrice administrative, ventes et rh,  Abattoir Agri-Bio
– Karine Marcoux, conseillère en développement local à la SADC de Lotbinière
– Maude Morin, conseillère aux entreprises au Centre local d’emploi du Littoral
– Stéphane Bergeron, directeur général de la MRC de Lotbinière

Ce projet est rendu possible grâce à la collaboration de la Direction régionale de Services Québec de la Chaudière-Appalaches.

Partenaires Argent :

Pour manger des légumes locaux pendant toute l’année

Qu’ont en commun le kimchi coréen, la choucroute bavaroise et les cornichons québécois? Ils sont tous des moyens de conserver des légumes grâce au processus de lactofermentation. Dans l’histoire de l’alimentation, bien avant l’arrivée des réfrigérateurs et de la mise en conserve par stérilisation, la fermentation était utilisée pour conserver les aliments : fromages à pâte dure, saucissons et jambons, vin et cidre n’en sont que quelques exemples. Curieux d’en savoir plus? Voici quelques informations sur le sujet tirées des ateliers offerts en octobre par Léa Charest de La Ferme Hantée de Lotbinière.

La lactofermentation, c’est quoi?

C’est une méthode de conservation vivante qui utilise le sel et prive d’oxygène. Vivante? Oui! Par la production de bactéries lactobacillus; de bonnes bactéries déjà présentes dans notre système digestif.

On peut conserver quoi?

Presque tous les légumes peuvent être lactofermentés. Cette méthode est théoriquement plus sécuritaire que le cannage à domicile par pasteurisation. Pourquoi? Parce que la stérilisation et la pasteurisation consistent à tuer toute trace de vie dans les aliments. Si la pasteurisation n’a pas été faite adéquatement, des organismes, tel le botulisme, peuvent se développer et être dangereux pour la santé.

La lactofermentation, quant à elle, crée dans chaque pot un écosystème produisant de l’acide lactique et du CO2 qui créent des conditions défavorables à la prolifération de bactéries nuisibles à votre santé.

Comment c’est fait?

La méthode de préparation utilisée sera différente selon la teneur en eau des légumes. Peu importe la méthode, une concentration en sel de 1 à 2 % est visée. Au-delà de ce ratio, la fermentation sera ralentie, voire complètement impossible. Il est important d’utiliser du sel non iodé, comme du sel de mer, du gros sel ou du sel kasher.

Les préparations de légumes râpés, comme la choucroute, sont mélangées directement au sel et l’eau des légumes est extraite par osmose. Après quelques heures, les légumes sont dégorgés. Plus ils sont coupés finement, plus le sel accomplira efficacement son travail.

Lorsque les légumes sont coupés plus grossièrement, comme dans le kimchi, ils sont placés dans une saumure, c’est-à-dire de l’eau salée, pour compenser le manque d’eau extrait des légumes.

Après deux à trois semaines, le mélange est transféré dans des pots hermétiques qui seront gardés au froid pour stabiliser la fermentation.

Une méthode de conservation aux nombreux avantages

En plus d’être une méthode sécuritaire de conservation, la lactofermentation a de nombreux avantages pour notre santé : les légumes crus sont rendus plus digestes, ils gagnent de subtiles saveurs et conservent toutes leurs vitamines. Leur potentiel nutritionnel est même augmenté par la présence de probiotiques – ces fameuses bactéries si bonnes pour le système digestif et la flore intestinale.

Vous souhaitez en savoir plus? Surveillez la page Facebook de la Ferme Hantée pour connaître leurs activités !

Votre mission sociale doit transcender le produit. Auquel cas, le produit suscitera assurément l’enthousiasme… et les ventes

David Côté, cofondateur de Loop et engagé pour la réduction du gaspillage alimentaire

Laurier-Station, jeudi 17 octobre 2019 – « Cela peut-être extrêmement rentable le développement durable et l’environnement », observe David Côté lors de ses échanges aux participants réunis au Domaine Small ce 16 octobre à Sainte-Agathe-de-Lotbinière. Son conseil pour en tirer profit : se donner une mission sociale motivante, exceller dans ses opérations pour l’intégrer sans compromis dans ses produits et la placer au cœur de sa stratégie markéting en la communiquant clairement.

Ils étaient plus d’une vingtaine d’entrepreneurs et dirigeants d’organismes responsables et engagés à se déplacer pour entendre et discuter avec l’entrepreneur. Pour cause. Fondateur des restaurants Crudescence et cofondateur des kombuchas Rise, l’entrepreneur à succès consacre aujourd’hui ses énergies à réduire le volume préoccupant de 56% d’aliments jetés au Canada par son entreprise Loop. Une aventure profitable autant pour son entreprise que pour ses fournisseurs de denrées alimentaires : « Non seulement ils tirent un revenu en vendant ce qui était autrefois jeté, mais ils épargnent en plus des milliers de dollars sur les dépenses liées aux déchets ».

M. Côté ajoute que le succès des produits Loop provient grandement de sa stratégie de communication markéting : assumer pleinement sa mission sociale dans l’ensemble de ses communications. Et ce, autant auprès des consommateurs que des détaillants. « L’attitude des gérants de département de fruits et légumes se transforme dès que je mentionne la mission sociale de Loop puisqu’ils sont témoins du volume des fruits et légumes jetés quotidiennement pour faire place à ceux préférés par les consommateurs ». Et l’idée fait du chemin de l’autre côté de la chaîne d’approvisionnement. Il accumule en effet les propositions d’entreprises ayant des résidus. « Ce n’est jamais de gaité de cœur qu’une entreprise jette des aliments ou des résidus de production manufacturière ».

Eux-mêmes motivés à faire les choses différemment, cette rencontre a confirmé les projets de plus d’un participant. « Le cas de Loop confirme non seulement que consommateurs et détaillants adorent les produits responsables, mais que c’est un modèle d’affaires qui peut s’avérer hautement profitable », explique Richard Small, propriétaire du vignoble et de l’érablière du Domaine Small. « Mon vin d’érable est conçu avec les sucres résiduels de ma production de sirop d’érable. Avec le témoignage de David qui confirme la pertinence du modèle, c’est un avantage concurrentiel que je songe mettre davantage en proéminence sur mes emballages, mes communications et… mes rencontres avec les créanciers ! »

Cette activité s’inscrit dans la stratégie de développement du territoire de la SADC de Lotbinière et ses partenaires en matière d’achat local et d’adoption de pratiques d’affaires responsables et a été réalisée avec l’appui du Plan de développement de la zone agricole (PDZA) de Lotbinière.

Ateliers à venir

La SADC rappelle la tenue de l’atelier « La fermentation des aliments, une technique de conservation ancestrale … en pleine effervescence ! » par Léa Charest, propriétaire de la Ferme Hantée. Elle y dévoilera les secrets de la fermentation, une technique qui mérite d’être remise au goût du jour, pour tous les avantages qu’elle apporte. En raison du grand intérêt pour ce thème, l’atelier de trois heures sera d’abord donné le samedi 19 octobre, 9h, au Centre-femmes de Lotbinière (139, rue Principale, Saint-Flavien) et à nouveau le samedi 26 octobre, 9h, au Centre multifonctionnel de Saint-Apollinaire (20, rue Terry-Fox, Saint-Apollinaire).

Puisque les places sont limitées, l’inscription est obligatoire auprès de Karine Marcoux de la SADC de Lotbinière au (418) 728-3330, poste 226. C’est un rendez-vous !

Paniers de légumes chez le producteur ou livrés au travail, kiosques à la ferme, livraison de produits régionaux à domicile, marchés publics… les options pour manger local au quotidien sont variées et en pleine expansion dans la région. S’approvisionner localement offre des avantages indéniables :fraîcheur inégalable, découverte et mise en valeur du terroir, diminution de l’empreinte carbone, choix des méthodes de production.

Le nombre de personnes qui adoptent un « fermier de famille » avec panier hebdomadaire est en constante augmentation. Ces familles choisissent d’encourager les producteurs d’ici qui ont des pratiques et une vision d’agriculture durable. Plus d’une demi-douzaine de maraîchers de Lotbinière offrent des paniers pour la période estivale ou à l’année. Parmi ceux-ci, deux entreprises de la région témoignent de leur expérience.

Ô Jardins de M. Plante, Saint-Édouard-de-Lotbinière
La ferme maraîchère biologique Ô Jardins de M. Plante, à Saint-Édouard-de-Lotbinière, produit 750 paniers par semaine incluant 8 à 11 variétés de fruits et légumes (pour un total de près de 40 variétés par année !). Les avantages de s’abonner à un service de paniers locaux sont multiples. « En étant abonnés, les gens mangent plus de légumes frais, ce qui a des effets bénéfiques sur leur santé », mentionne le propriétaire de l’entreprise, Jean-Michel Plante. « Ça permet de limiter le gaspillage, car le producteur sait d’avance quelle quantité produire. De plus, en achetant localement, les consommateurs ont un plus grand contrôle sur les méthodes de production et les conditions de travail sur les fermes », poursuit le maraîcher.

Ferme Rosa, Val-Alain
Sarah Parent et Romain Délétraz, propriétaires de la Ferme Rosa, à Val-Alain, ont également choisi de vendre directement aux consommateurs. « Avoir moins d’intermédiaires nous permet de maintenir une plus petite production et d’offrir de meilleures conditions de vie à nos animaux, tout en recevant un juste prix pour notre travail », explique Mme Parent.

Veaux, porcs, agneaux, poulets, dindes et poules pondeuses ont un accès permanent à l’extérieur, où ils sont nourris à l’herbe et au foin. « Grâce à une grande biodiversité animale, la prairie reste saine et nous n’avons pas besoin d’utiliser de pesticides », précise M. Délétraz.

Les légumes flétris des fermes avoisinantes et d’Aide alimentaire Lotbinière sont acheminés et revalorisés à la Ferme Rosa. Ils font le bonheur des animaux et offrent une alternative gagnante au gaspillage. « On produit de la viande de qualité, du slow food qui ne coûte pas plus cher que la viande de l’épicerie à prix régulier, puisqu’il n’y a pas d’intermédiaires» mentionnent les propriétaires. Et comme le disent leurs clients, quand on goûte à ça, on ne peut plus revenir en arrière!

Expérience gustative et sociale
Les producteurs locaux en circuit court font vivre une expérience gustative et sociale à leurs clients. En travaillant ensemble, agriculteurs et consommateurs participent à créer un terroir autosuffisant et diversifié, capable de nourrir son monde.

Vous trouverez le répertoire des producteurs et transformateurs de Lotbinière sur le site de Goûtez Lotbinière.

Photo de Stéphanie Allard, 2019 - Les jardins du Bois de l'Ail

Avec six mois de froid et de neige par année, est-ce vraiment possible de manger local pendant 12 mois? Bien sûr que oui!

Manger local, qu’est-ce que ça veut dire?
Bien entendu, tout ne pousse pas au Québec. C’est pourquoi manger local, c’est privilégier la consommation d’aliments frais cultivés ici ou de produits transformés près de chez soi. Repérez les logos de ces certifications sur les emballages de produits.

Un produit certifié Aliment du Québec est entièrement québécois ou composé d’un minimum de 85 % d’ingrédients d’origine québécoise, dont tous les ingrédients principaux. La transformation et l’emballage de ces produits doivent aussi avoir été faits au Québec.

La certification Aliments préparés au Québec atteste qu’un produit a été entièrement transformé et emballé au Québec. Si les ingrédients principaux composant ce produit sont disponibles en quantité suffisante au Québec, ils doivent être utilisés.

Pourquoi manger local?

Les avantages à manger local sont considérables, que ce soit pour vous, pour les producteurs locaux ou pour la société en général. Des exemples?

Un fruit ou un légume qui provient d’un producteur maraîcher à quelques kilomètres de chez vous sera cueilli à maturité. Il aura donc développé plus de nutriments. De plus, la réglementation québécoise sur l’utilisation des pesticides est plus sévère qu’à l’étranger = BON POUR VOTRE SANTÉ.

En saison, les produits locaux sont souvent moins chers que ceux importés = BON POUR VOTRE PORTEFEUILLE.

Acheter directement chez le maraîcher vous fait rencontrer des gens sympathiques et le prix que vous payez va en entier au producteur = BON POUR VOTRE MARAÎCHER.

En achetant des produits locaux, vous contribuez à maintenir des emplois dans votre région = BON POUR L’ÉCONOMIE D’ICI.

Vos produits locaux n’auront pas été trimballés sur des centaines, voire des milliers de kilomètres pour se rendre jusqu’à vous = BON POUR L’ENVIRONNEMENT.

Nos trucs pour manger local à l’année
Pendant la belle saison, manger local c’est facile! Faites un potager, fréquentez les marchés publics, pratiquez l’autocueillette ou abonnez-vous aux paniers de produits d’un fermier de famille de votre localité.

Profitez de l’abondance et des bons prix pour faire des réserves. Congelez des petits fruits pour vos smoothies. Le maïs et les petits pois se congèlent également très bien une fois cuits et vous n’aurez qu’à les réchauffer pour retrouver un goût d’été dans votre assiette!

Transformez vos fruits en compote ou vos légumes en potage. Ce sera rapide et savoureux lors des froides journées d’hiver.

Découvrez la mise en conserve et la lactofermentation, deux façons ancestrales de conserver les légumes. Explorez aussi la déshydratation, un procédé consistant à « assécher » les aliments.

Aménagez un espace frais dans votre sous-sol où stocker pommes de terre, oignons, ail, carottes, navets, choux d’hiver et courges d’automne. Ils se conserveront facilement jusqu’en janvier!

Alors, prêt à manger local toute l’année?

Des restaurateurs cultivent l’amour du terroir en adoptant des comportements responsables

Des restaurateurs d’ici ont fait le choix de s’approvisionner localement le plus possible. Tout en réduisant leur empreinte environnementale, ils ont à cœur de faire découvrir à leur clientèle la richesse du terroir et cultivent ainsi le bonheur et la fierté de manger local.

Gaston Couillard, chef propriétaire du Domaine de l’Oie Toquée à Saint-Agapit, sert à sa table champêtre des viandes provenant de ses propres élevages — veau, agneau, canard, oie, poulet de grain, pintade, lapin — et les légumes de son potager. De la mi-juin à la fin octobre, il est pratiquement autosuffisant. Même les jeunes animaux d’élevage qu’il achète proviennent de la région. « En s’approvisionnant localement, on développe un lien de confiance avec le client, car il peut savoir d’où viennent les aliments. Ce n’est pas plus rentable — ça revient environ au même prix d’élever ses animaux, si l’on ne compte pas le temps investi à s’en occuper —, mais c’est devenu un plaisir partagé avec les clients! »

Il fait son propre compost et n’utilise aucun pesticide dans ses jardins. S’il a gagné le concours Chef santé de l’année 2016, c’est parce qu’il se préoccupe de la chaîne complète de production de ses aliments, pour offrir des aliments les plus sains possible.

À la Maison de Blanche et Zéphirin, à Saint-Narcisse-de-Beaurivage, on sert une cuisine du marché le midi en semaine et sur réservation pour les groupes les soirs et fins de semaine, ainsi que des boîtes à lunch aux saveurs de Lotbinière. Les propriétaires, Julien Larochelle et France Garon, comptent 20 à 25 fournisseurs locaux. Sirops de cassis de La Charloise, légumes du Kiosque des Grands Jardins, canards du Canard Goulu, poulets d’Agri-Bio, fromages de la Fromagerie Bergeron, lapins de la région… le chef peut raconter aux clients l’histoire des aliments qui composent leur assiette!

« C’est une plus-value, les gens veulent manger ce qui provient de la région et savoir ce qu’ils mangent. Bien des produits ne sont pas plus coûteux parce qu’ils sont locaux, au contraire », explique le chef Julien.

Pour celui-ci, s’approvisionner localement, c’est aussi créer une communauté solidaire : « L’argent reste dans la région et c’est mieux pour tout le monde ! Je suis content de savoir que je fais vivre quelqu’un que je connais au lieu d’envoyer mon argent dans une grosse machine, où le producteur reçoit sa petite part, mais où il y a aussi le distributeur, le transporteur, etc. ».

Afin de réduire leurs déchets, les propriétaires font leur propre pain, font du compostage, réutilisent les sacs et les boîtes, réparent leurs biens et achètent des équipements usagers. « C’est économique, on n’est pas obligé de générer de la pollution supplémentaire et, en restauration, le neuf est souvent moins résistant que l’ancien! », explique le chef. Ils peuvent livrer les repas sous format banquet ou en plateaux, ce qui réduit encore davantage les déchets produits.

En repensant la restauration, ces chefs répondent à une demande croissante de consommation plus responsable.

Vous êtes un restaurateur, traiteur ou transformateur ? Associez-vous avec un ou des producteurs locaux ! Découvrez la coopérative de solidarité Le PRÉ (Producteurs restaurateurs écoresponsables), qui regroupe des agriculteurs et des restaurateurs des régions de la Chaudière-Appalaches et de la Capitale-Nationale. Pour plus de détails sur Le PRÉ, contactez Anne Dufrien à info@cooplepre.com ou au 581-982-5993.

Vous trouverez le répertoire des producteurs et transformateurs de Lotbinière sur le site de Goûtez Lotbinière.

Manger local : pourquoi et comment ?

Nos grands-parents s’alimentaient, il y a 60 ans, presque exclusivement des produits du terroir. En un très court laps de temps, la distance parcourue par nos aliments a augmenté dramatiquement avec l’urbanisation, l’avènement des transports motorisés et l’ouverture des marchés. Aujourd’hui, les fruits et les légumes consommés dans la province parcourent en moyenne de 3000 à 5000 kilomètres avant d’arriver dans notre assiette.

Depuis quelques années, dans un contexte de défis environnementaux et de dévitalisation des régions, on observe un véritable mouvement de revalorisation de l’achat local. Des producteurs, consommateurs et restaurateurs s’unissent en circuits courts pour permettre aux produits de passer le plus directement possible du champ à l’assiette. Les produits locaux frais et/ou transformés disponibles sont de plus en plus variés et alléchants.

Pourquoi l’achat local ?
Choisir de s’alimenter localement le plus possible et toute l’année, cela demande une bonne dose de détermination et de créativité et un désir de se réapproprier certains savoir-faire oubliés… Alors, pourquoi se donner cette peine, alors que les produits importés sont accessibles à tout moment de l’année ?

« Quand on fait le choix de consommer local, on y trouve plein d’avantages ! On découvre l’immense variété des saveurs de notre terroir. Et plus il y aura de demande pour les produits locaux, plus on verra l’offre se diversifier. C’est un moyen efficace de réduire notre empreinte environnementale : moins d’emballage, moins de gaspillage, moins de GES liés au transport des aliments », explique Anne Thivierge, résidente de Sainte-Croix, qui travaille avec une équipe à mettre en place une plateforme en ligne, Du terroir à l’armoire, qui permettra de s’approvisionner en produits locaux.

Pour Julien Larochelle, chef propriétaire de la Maison de Blanche et Zéphirin à Saint-Narcisse-de-Beaurivage, s’approvisionner localement, c’est bâtir une communauté solidaire. « Plutôt que d’envoyer notre argent ailleurs, on fait vivre les gens et les entreprises d’ici », dit-il.

Il reste tout de même un travail de sensibilisation à faire. « Même en pleine saison de production locale, la majorité des pommes vendues en épicerie viennent d’ailleurs. Le résultat est que, souvent, une partie de la production locale n’est pas vendue. Si les gens achetaient localement, du moins en période de production, on diminuerait le transport et les émissions de GES et on éliminerait les pertes », mentionne Lucie Fortin, propriétaire du Verger de Tilly, à Saint-Antoine-de-Tilly.

Bien plus qu’une mode passagère, l’achat local s’avère une façon de reprendre en main son alimentation, de réduire son empreinte environnementale et de former une communauté plus vivante, solidaire et durable.

Nous aimerions connaitre votre opinion sur l’achat local. Prenez quelques minutes et remplissez ce sondage en cliquant ICI.

Comment s’approvisionner localement ?

  • À l’épicerie, vérifiez l’étiquetage et privilégiez les produits de provenance locale.
  • Faites des provisions lorsque les produits locaux sont abondants et au plus bas prix. Réappropriez-vous des savoir-faire qui vous permettront de vous régaler de produits locaux toute l’année : mise en conserves, fermentation, congélation, fumage, déshydratation, chambre froide ! Des ateliers pratiques vous seront offerts au cours des prochains mois et seront annoncés sur le site de Goûtez Lotbinière.
  • Découvrez les producteurs locaux et tenez-vous au courant des événements agroalimentaires par le biais du site goutezlotbiniere.com et la page Facebook 
  • Achetez directement aux kiosques à la ferme ou optez pour l’autocueillette offerte chez de nombreux producteurs.
  • Découvrez les marchés publics en Lotbinière (à St-Apollinaire, Lotbinière et Saint-Édouard-de-Lotbinière).
  • Abonnez-vous aux paniers de légumes d’un producteur près de chez vous.

L’importance de la mise en oeuvre d’une politique d’approvisionnement responsable pour favoriser le développement des communautés

Public visé : Gestionnaires et responsables des achats des municipalités, des entreprises et des organismes du territoire de la MRC de Lotbinière.

Description:  Outiller les participants afin de saisir le concept, l’importance et les étapes de la mise en oeuvre d’une politique d’approvisionnement responsable.

Thématiques abordées:
– Définition de l’approvisionnement responsable et ses principes;
– La hiérarchie des 4RVs;
– L’approche fournisseur et l’approche produits;
– Critères d’achats environnementaux, sociaux et économiques;
– Outils, guides, répertoires d’achats responsables.

Inscription obligatoire en ligne (places limitées)

Information: Karine Marcoux,  418 728-3330, poste 226

La SADC de Lotbinière, la Table de concertation sur le climat Demain Lotbinière et la Table Goûtez Lotbinière sont fières d’annoncer leur collaboration à l’organisation de différentes actions de promotion de l’achat local qui ciblent l’information sur les multiples avantages économiques, sociaux et environnementaux de l’achat local, la sensibilisation à une consommation plus responsable et l’accompagnement dans les changements d’habitudes.

La « Semaine Goûtez Lotbinière » initiée en mars 2015 par la SADC de Lotbinière (par le biais de la Table Goûtez Lotbinière) s’est transformée pour devenir deux semaines Goûtez Lotbinière en 2016 et le mois Goûtez Lotbinière en 2017 et en 2018. Pour l’édition 2019, trois mois seront consacrés au projet.

Ainsi, de septembre à décembre, il sera proposé un temps fort d’information et d’acquisition de savoir-faire pour « Manger Lotbinière » toute l’année, valoriser les entreprises agroalimentaires de Lotbinière qui adoptent des comportements responsables et promouvoir l’approvisionnement responsable et local. La concertation entre les organismes, les entreprises et les groupes de citoyens permet d’initier différentes actions avec des objectifs et des clientèles diverses.

Quelques exemples d’actions :

Mise en valeur des alcools de Lotbinière

Clientèle cible – Les citoyens de Lotbinière et d’ailleurs

Deux journées « portes-ouvertes » (les 31 août et 1er septembre) où la population sera invitée à visiter huit producteurs d’alcools de Lotbinière.  Plus d’information ICI

Ateliers sur comment manger local à l’année

Clientèle cible – Les citoyens de Lotbinière

Atelier 1 : Les premiers pas et astuces pratiques

Les samedis 14 ou 28 septembre. Information ICI

Atelier 2 : La Fermentation des aliments

Les samedis 19 ou 26 octobre. Information ICI

Concours « Je mange local au travail »

Clientèle cible – Les travailleurs, gens d’affaires et entreprises de Lotbinière

Quand – Septembre, octobre et novembre

Les travailleurs, gens d’affaires et entreprises de Lotbinière seront invités à déguster des repas aux saveurs de Lotbinière, sur les lieux de travail ou dans le cadre du travail. Un panier-cadeau par mois, mettant en valeur les produits agroalimentaires de Lotbinière, sera à gagner parmi les entreprises participantes. Information à venir

Atelier de formation sur l’approvisionnement responsable et local

Clientèle cible – Les dirigeants d’entreprises, d’organismes et de municipalités

Quand : Le mercredi 18 septembre

Information ICI

Conférence de David Côté, cofondateur de la Crudessence, Rise Kombucha et Loop

Clientèle cible – Les entreprises agricoles et agroalimentaires

Quand : Le mercredi 16 octobre au Domaine Small

Objectif : Sensibiliser et outiller les entreprises à savoir comment se rapprocher des consommateurs qui veulent faire des achats responsables, avoir une relation forte avec la communauté et fidéliser leur clientèle

Information ICI

Rédaction et diffusion d’au moins quatre articles sur l’achat local (pourquoi et comment faire), d’au moins deux articles qui mettent en valeur les actions responsables d’entreprises agroalimentaires de Lotbinière (des cas réels) et d’un « aide-mémoire » pour informer les producteurs et transformateurs agroalimentaires sur l’importance de communiquer leurs actions responsables

Septembre, octobre et novembre

Au moins quatre seront diffusés dans le Journal Le Peuple Lotbinière.

Les différentes activités sont rendues possibles grâce à la participation financière de Goûtez Lotbinière, du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), de la SADC de Lotbinière, du PDZA de la MRC de Lotbinière, de la Direction régionale de Services Québec de la Chaudière-Appalaches ainsi que plusieurs entreprises agroalimentaires de Lotbinière dont la Fromagerie Bergeron, Abattoir Agri-Bio inc., le Club de golf de Lotbinière et le Domaine de l’Oie Toquée.

Pour information, communiquez avec Karine Marcoux, conseillère en développement local et communication à la SADC de Lotbinière au 418 728-3330, poste 226.

Goûtez Lotbinière

La mission de la Table Goûtez Lotbinière est de favoriser le développement du secteur agroalimentaire du territoire de la MRC de Lotbinière en concertation avec les acteurs du milieu. Pour en connaître davantage sur la Table Goûtez Lotbinière: www.goutezlotbiniere.com

SADC de Lotbinière

La mission de la SADC est de contribuer au développement et à l’essor de la communauté de Lotbinière en offrant des services d’accompagnement en affaires et du financement adapté aux besoins des entrepreneurs, ainsi qu’en initiant et supportant des projets de développement socioéconomique. Pour en connaître davantage sur la SADC: www.sadclotbiniere.qc.ca

Table de concertation sur le climat Demain Lotbinière

La Table de concertation sur le climat DEMAIN LOTBINIÈRE rassemble des organismes, des groupes citoyens ainsi que des citoyennes et des citoyens qui souhaitent s’unir pour soutenir une démarche territoriale de diminution des gaz à effet de serre (GES) et de renforcement de la résilience environnementale, économique et sociale du milieu afin de faire face aux bouleversements qui accompagneront inévitablement les changements climatiques déjà en cours.

Pour en connaître davantage sur la Table de concertation: www.demainlotbiniere.ca

Activités pour les employeurs en recherche de main-d’oeuvre 

Le comité main-d’oeuvre Lotbinière organise différentes activités en lien avec le recrutement de main-d’oeuvre.

Vous pouvez inscrire votre entreprise à tous les événements au coût de 550$ ou seulement à ceux qui vous intéressent (certaines activités sont offertes exclusivement aux employeurs de Lotbinière).

Pour plus d’information, visitez le site des RVEL ou communiquez avec Karine Marcoux au 418 728-3330, poste 226.

Calendrier des actions 2019-2020 

Date Activité
23 sept. au 3 oct.  Promotion des employeurs disposés à accueillir des travailleurs de 50 ans et plus et leurs offres d’emplois 
3 octobre  (9h à 11h)  Café-Jasette pour cibler les personnes de 50 ans et plus (Saint-Apollinaire)
14 novembre (am)  Panel pour les dirigeants et les élus du territoire sur les bonnes pratiques RH (Club de golf Lotbinière)
23 février au 7 mars  Promotion des employeurs disposés à accueillir des travailleurs étudiants et leurs offres d’emplois 
20 mars 2020 (12h à 18h)  Salon de l’emploi renouvelé – Gymnase du Centre multifonctionnel à Saint-Apollinaire.

Conférence gestion du stress
Une conférence sur la gestion du stress “Comment chasser le mammouth sans y laisser sa peau” sera offerte à deux reprises (à 12 h 30 et à 16 h 00) au salon du 20 mars 2020. La conférence est d’une durée de 60 minutes (gratuit et ouvert à tous).

Concours pour les exposant au salon du 20 mars
Les visiteurs au salon du 20 mars seront appelés à voter pour le meilleur kiosque sur place. L’entreprise gagnante se méritera deux billets pour le Colloque RH qui se déroulera au Centre des Congrès de Lévis le mardi 20 octobre 2020.

 ** Nouveau  Capsules web RH (disponibles pour les partenaires et les exposants)

Votre inscription vous donnera accès à trois brèves capsules RH:
1- Présence optimale dans une foire de l’emploi
2- Rétention du personnel (cette capsule renseigne sur la méthodologie d’une marque employeur)
3- Attraction de nouveaux candidats

Ce projet est rendu possible grâce à la collaboration de la Direction régionale de Services Québec de la Chaudière-Appalaches.

Partenaires Argent :